Quelques jours de vacances : Italie et Jazz à Auckland

 Le lendemain je me suis décidée à aller visiter mon quartier toute seule. Et je me suis arrêtée au niveau de la rue la plus commerçante du coin, Broadway et Parnell Road. J'ai alors pu repérer pas mal de lieux pour le shopping (très important je vous l'assure), et j'ai finit par craquer. Oui, j'ai acheter des fringues, et je me dis déjà, comment vais-je pouvoir les ramener en France ?! Bref, je verrai le moment venu. En continuant ma balade, je me suis laissée me perdre dans les petites rues. Au détour d'une arcade, dans un endroit presque à l'abri des regards, j'ai entendu de la musique italienne et sentie de très bonnes odeurs. Il faut toujours suivre son flair. En effet, plus loin se tenait un petit festival de quartier sur le thème de l'Italie. Tout était aux couleurs de l'Italie, de la nourriture à la musique, que c'était bon ce parfum d'Italie à Auckland. Il était l'heure de manger, alors je me suis alors laissée tenter par une petite pizza margherita cuite au feu de bois, bien meilleure que la dernière en date. Il y a eu un petit concert de musique italienne tout le temps de mon repas, un moment très agréable, j'étais de retour en Europe l'espace d'un instant. J'ai terminé ma journée en me perdant à nouveau dans une ruelle à proximité, une très jolie ruelle qui abritait des galeries d'art.

Le troisième jour d'escapade s'est déroulé en soirée avec l'américaine. Je suis passée la chercher car elle n'ose pas conduire la voiture de la famille, sachant qu'elle n'avait pas discuté de ça avant le départ en vacances. Nous étions déjà sur la route depuis 10 bonnes minutes, quand je me suis dit que la dernière fois que j'avais fait la route avec mon moniteur d'auto-école, le paysage ne ressemblait absolument pas à ça. Je revérifie le GPS, qui en fait était en train de nous emmener à l'opposer de notre destination. Les aléas des débuts à l'étranger. Demi-tour et direction City Center, dans le bon sens cette fois-ci. Nous étions en route pour découvrir l'ambiance de Queen Street, connue pour être le lieu de toutes les soirées aucklandaises. Malheureusement nous étions lundi et effectivement, quel que soit le pays, ce n'était pas la soirée la plus festive. N'ayant pas de lieu précis où aller, nous avons d'abord marcher pour trouver un endroit où manger. Et c'est au détour d'une ruelle que nous sommes tombé sur trois pub charmants. Étant donné que J. est toujours d'accord pour tout, elle n'a qu'une phrase en bouche dès que je fais une proposition "it doesn't matter to me", j'ai donc choisi en fonction de la carte qui me plaisait le plus. Et je ne m'étais pas trompée, un délice ! Pour faire local j'ai pris de la souris d'agneau grillée accompagnée d'un chutney d'aubergine et d'une purée de pomme de terre à la fourchette. Miam ! Le tout avec une bière néo-zélandaise, la Tui. J'en suis désolée, mais je ne pourrais pas tellement raconter les conversations que j'ai eu avec l'américaine, car j'ai du mal à lui faire décrocher un mot. Je commençais sérieusement à m'ennuyer avec elle, pour ne pas dire autre chose. Certes je n'ai pas énormément de vocabulaire pour discuter, mais je me débrouillais toujours pour tenter d'engager un sujet, mais elle y répond toujours par une phrase, point barre. Je ne sais pas si elle est d'une extrême timidité (sachant que c'est elle qui avait fait le premier pas lors de notre rencontre avec les autres Au Pair), ou si je l'ennuis avec mes phrases d'un anglais plutôt simple. Bref, nous verrons par la suite. Dans ce pub, il y avait une serveuse dont l'accent m'était bien connu...Curieuse de connaître ses origines, je lui demande d'où elle vient. Enfin, je venais de rencontrer ma première française depuis mon arrivée. Nous n'avons pas pris le temps d'échanger longtemps car elle travaillait, mais je pense que je reviendrais tôt ou tard dans ce pub pour discuter avec elle, mais aussi pour y manger à nouveau. Après ça, nous avons alors repris notre balade nocturne pour trouver un bar où prendre un dernier verre. Bien que j'appréhendais déjà les gros blancs de conversation. C'est à ce moment-là que j'entendis de la musique qui ressemblait fortement à un groupe de jazz en live. Ça venait du trottoir d'en face, au Orleans, un bar dont j'avais entendu parler en me renseignant sur internet. Un superbe lieu où l'on peut à la fois manger ou simplement prendre un verre en écoutant le groupe qui se produit (très souvent du jazz apparemment). Et heureusement que la musique était là, ainsi que la vue sur le beau serveur en chemise blanche et bretelles (comme tous les serveurs du bar), car après une dernière bière locale nous avons repris le chemin du retour, sans beaucoup plus de conversation malgré les tentatives.